Le “refund” ou remboursement fait partie intégrale de l’activité d’une entreprise. Il permet à une entreprise d’entretenir la relation client en accédant aux demandes des acheteurs qui changent d’avis. C’est aussi un moyen concret de jauger le taux de satisfaction et d’identifier les défauts de ses produits. Malheureusement, comme toute autre transaction d’argent, le remboursement est sujet à de considérables risques de fraude. En particulier dans un contexte où la vente en ligne se démocratise toujours plus, les opportunités de demandes de remboursement frauduleuses se multiplient. En tant que commerçant, comprendre les mécanismes qui sous-tendent ce type de fraude et comment se prémunir devient crucial.
En anglais “refund” signifie simplement remboursement. Le terme a toutefois été détourné de son usage originel pour faire référence aux demandes frauduleuses de remboursement qui gagnent en popularité depuis quelques années. En effet, la technique du “refund” consiste à faire usage de stratagèmes variés pour obtenir un remboursement auquel on n’a normalement pas droit. Ces remboursements frauduleux peuvent concerner des achats qui n’ont jamais eu lieu ou se fonder sur des retours injustifiés.
Le “refund” fait référence à un ensemble de techniques toujours plus audacieuses qui exploitent les mécanismes du système financier pour arnaquer les entreprises. Aujourd’hui, ce type de fraude touche de plus en plus d’entreprises et même les grandes marques ne sont pas à l’abri.
Faux reçus, contestations de paiement injustifiées, produits retournés après usage, retours fictifs, etc. : les techniques employées dans le cadre du “refund” sont aussi nombreuses que variées. Sans oublier de mentionner que l’utilisation grandissante des canaux de vente en ligne crée un environnement propice à la professionnalisation de ces pratiques frauduleuses.
En termes clairs, le “refund” est une pratique illégale. La complexité et l’inventivité des mécanismes utilisés ne changent rien au fait que le “refund” frauduleux est, en fin de compte, une forme de vol. C’est une pratique qui vise à subtiliser de l’argent et à acquérir des produits et services de manière frauduleuse.
Dans la plupart des cas, les entreprises qui identifient ce type de fraude peuvent bannir les comptes des contrevenants. Il n’est d’ailleurs pas exclu que certains “refundeurs” récidivistes soient bannis à vie. Dans certains cas, le prestataire de services de paiement qui décèle l’activité frauduleuse peut prendre les mesures pour bloquer les comptes et les activités suspectes.
Les pratiques de cybermalveillance telles que celle-ci sont d’ailleurs encadrées par le code pénal. Les personnes qui se rendent coupables de ce type d’escroquerie peuvent encourir jusqu’à 5 ans de prison et 350.000 € d’amende. Notons que ces peines peuvent être encore plus sévères compte tenu des infractions voisines et des autres actes posés dans le cadre du “refund” (usurpation d’identité, faux et usage de faux, etc.)
Sans oublier de mentionner qu’il peut également y avoir des poursuites au civil, que le remboursement des sommes frauduleusement obtenues ainsi que des dommages et intérêts pour préjudice financier peuvent aussi être demandés.
Le “refund” ou “fraude au remboursement” est un terme englobant qui fait référence à de nombreuses pratiques frauduleuses. C’est une pratique très répandue dont les entreprises, les administrations publiques et même les institutions financières peuvent être victimes. Si certaines industries sont plus vulnérables, aucune n’est vraiment à l’abri compte tenu de la grande variété des techniques employées. Pour se protéger de ces pratiques, la première étape consiste à comprendre comment faire un refund et quels sont les mécanismes qui le rendent possible.
La fraude au retour :
La fraude au retour consiste à demander le remboursement d’un produit sous prétexte qu’il ne correspond pas aux attentes ou qu’il est endommagé. Dans les faits, le produit a bel et bien été utilisé ou a fait l’objet d’altérations. Cette technique permet au fraudeur d’utiliser les produits de manière ponctuelle et d’être quand même remboursés.
Une variante appelée “Wardboring” consiste à retourner les produits en magasin, avec leurs étiquettes toujours attachées, après les avoir utilisés pendant une courte période. Ce sont surtout les produits vestimentaires et les appareils électroniques qui sont touchés par ce type de “refund” frauduleux.
La fraude à la contestation de paiement ou fraude à la rétrofacturation :
Également appelée chargeback, la rétrofacturation permet au client de contester un paiement effectué avec sa carte bancaire. Ce mécanisme mis en place par les institutions financières est exploité par les fraudeurs qui contestent des paiements en prétextant n’avoir jamais reçu le produit ou ne pas avoir été satisfaits. Ceci leur permet donc d’être intégralement remboursés pour un produit ou un service dont ils jouissent pleinement.
Les fraudes aux faux reçu :
Dans ce scénario, les produits achetés en solde, volés ou provenant d’autres magasins sont retournés contre remboursement de leur valeur intégrale. Les “refundeurs” utilisent alors de fausses factures pour déjouer la vigilance de l’entreprise. Ils peuvent également échanger les codes barres d’articles coûteux pour les obtenir à prix réduit, puis demander le remboursement du montant correspondant à leur valeur véritable.
En somme, le “refund” se fonde essentiellement sur les politiques de remboursement des entreprises et les mécanismes de rétrofacturation des institutions financières. Pour se protéger, une entreprise devrait donc rendre ses politiques de remboursement plus claires et plus strictes, sans toutefois nuire à l’expérience d’achat des clients ni aux remboursements légitimes. C’est un équilibre délicat qui peut conduire à des paiements refusés lorsqu’on s’y prend mal. Il est conseillé d’utiliser les mécanismes anti-fraude pointus de prestataires de services de paiement tels que Checkout.com.
Chez Checkout.com, comprendre et identifier les mécanismes de la fraude fait partie des priorités. C’est pour cette raison que nous avons développé une solution anti-fraude tout-en-un qui vous permet de bloquer les remboursements frauduleux, tout en répondant aux attentes des clients légitimes. Avec Checkout.com, vous avez droit à un système granulaire qui épouse votre stratégie de gestion des risques. C’est surtout un système qui évolue et apprend des tendances grâce à l’apprentissage automatique, un archivage intensif des détails de transactions et des outils de vérification d’identité pointus.
Contactez dès maintenant notre équipe commerciale pour en savoir plus sur les outils que Checkout.com met à votre disposition pour combattre les “refunds” frauduleux et résoudre les litiges légitimes en un temps record.